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La relecture de Constance - 27 juillet
Article mis en ligne le 30 juillet 2018

Le 27 juillet 2018

Chers compagnons,

Voici un écho de notre journée du 27 juillet, une journée type de discernement.
L’assemblée devient vraiment une communauté qui partage les joies et les peines et se sent concernée.
Les joies d’abord : le délégué du Congo est enfin arrivé, il a eu son visa hier et est parti immédiatement, il est accueilli avec beaucoup d’enthousiasme.
Les peines et les inquiétudes : le délégué de Syrie ne viendra pas, c’est sûr désormais qu’il n’aura pas son visa. Son absence attriste toute la communauté, plusieurs en feront part.
Une des déléguées a été hospitalisée, on ignore pour l’instant la gravité de son état, on nous donnera davantage de nouvelles quand on en aura plus. Une membre de l’équipe ARUPA l’accompagne à l’hôpital.
Cette équipe ARUPA est vraiment incroyable : on les appelle les serviteurs en espagnol. Au départ je trouvais qu’on aurait pu trouver une meilleure traduction mais c’est vraiment ce qu’ils font : être au service avec discrétion, disponibilité et bonne humeur. Ils nous proposent tous les jours une prière du matin pour débuter l’assemblée. Ce sont des CVX d’Argentine, Uruguay, Paraguay, Certains sont là en permanence, d’autres viennent sur leur jour de congés. Ils nous montrent aussi cette chaleur humaine qui a l’air si fréquente en Argentine. On n’hésite pas à se faire la bise, l’accolade, se dire des petits mots gentils. Pour préparer l’assemblée, l’équipe ARUPA nous envoyait des mails qu’elle concluait par « un câlin dans le Seigneur » Là aussi je me disais que c’était une erreur de traduction mais pas du tout c’est vraiment ça.

Avec l’ESDAC nous avons d’abord eu un moment de clarification sur la différence entre le business et le discernement. Le business cherche à régler des problèmes, le discernement à trouver la volonté de Dieu. Aujourd’hui le thème était notre nom de grâce. C’est le nom unique que nous portons en nous-mêmes, qui est défini par la relation spécifique que nous entretenons avec le Seigneur, et qui est propre à chacun. C’est ce qui parle de notre identité la plus profonde. Nous sommes ne le trouverons pas en une heure ni même en une journée mais nous pouvons commencer à nous en approcher, et c’est ce que nous ferons toute la journée, pour nous-mêmes dans un premier temps qui constituons la communauté puis pour la CVX.A la fin de la journée chacun écrit le nom de ce que le Seigneur représente le plus pour lui. Chacun a écrit ce nom et l’a amené autour de l’autel. Ça forme une belle rosace avec des mots écrits dans les trois langues : confiance, amour, justice mais aussi grand-mère, oxygène,..., père gentil, l’inconnu. La configuration de la salle a aussi changé : désormais nous sommes tous en cercle ce qui permet de se sentir davantage en communauté. En arrière fond à l’écran une photo du Christ composée de toutes nos photos.

Le soir, nous partageons au repas les mignonnettes Côte d’Or que nous avons rapporté de Belgique ce qui est très bien accueilli (et allège par ailleurs nos sacs).
C’est un autre aspect fraternel de l’assemblée : les communautés nationales ont été attentives à ramener des petits cadeaux à partager et qui viennent apporter une dimension concrète au bonheur de se rencontrer :ce sont les massepains du Liban et un DVD rassemblant des documents ignatien, les toupies CVX d’Allemagne, les magnets de l’île Maurice, le sirop d’érable du Canada, le CD de chants CVX de la France, les chocolats de la Suisse...Ils nous sont offerts soit pendant les repas, soit dans l’exposition où nous avons tous affiché les posters de présentation de nos pays et communautés.
L’ensemble de nos communautés est ainsi bien présente pour tous.

Fraternellement.

Constance


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echos_du_27_juillet.pdf 116.3 ko / PDF