Où en suis-je et où en sommes-nous en communauté face à la dégradation de notre planète ?
La surexploitation de notre maison commune la rend difficilement habitable pour tous, surtout pour les plus démunis. Nous étions une centaine à y réfléchir, bien contents de ce thème qui nous sortait du travail sur le fonctionnement interne de la CVX.
De citations de l’encyclique « Laudato Si » du Pape François et des phrases de personnes du quart monde membres de la communauté du SAPPEL ont émaillé cette journée.
Quatre membres de la CVX ont témoigné de leur engagement écologique.
- Baudouin marche avec un pied militant en politique comme président du mouvement des grands-parents pour le climat et un pied méditant en s’ancrant dans la Parole de Dieu et la beauté de la nature. Pour qu’il y ait davantage de respect de l’environnement, il faut plus de justice sociale et de conversion intérieure : les trois sont liés. Aussi faut-il
discerner en se demandant si la décision à prendre est bonne pour les
pauvres. Alors elle sera bonne pour tous. - Catherine et Luc expérimentent la pratique de l’écologie en famille avec leurs enfants. Se libérer du « tout, tout de suite » en employant moins son smartphone, redécouvrir la lenteur des voyages en train, créer une mare pleine de tritons dans le jardin : des pas vers une sobriété heureuse.
- Les soins verts sont comme un trésor caché dans un champ, a découvert Isabelle, médecin généraliste. A ses patients en burn-out, elle prescrit le maraîchage en groupe. Le travail physique, l’ancrage dans la terre et les relations sociales sans exigence de performance font du bien. Du bien aux épuisés plus conscients de leurs mouvements intérieurs mais aussi aux agriculteurs et médecins participants qui prennent soin des
personnes et de la terre en même temps.
Il nous fallait bien une heure en silence pour relire, prier l’Évangile de la guérison des dix lépreux (Luc 17, 11-19) et nous promener au Parc de la Héronnière. Un espace vert que les enfants ont arpenté avec une guide nature et leurs animatrices.
Après l’auberge espagnole végétarienne, partage en petits groupes.
L’eucharistie a pris son temps : le temps de l’action de grâce, des intentions, du chant gestué des enfants, de la Parole et de la prière. Plusieurs ont souligné qu’être avec d’autres, avoir un groupe de soutien à davantage de vigilance, de résistance, de gestes concrets aident à tenir, à discerner et à progresser. D’où la proposition de créer une équipe-projet « Laudato Si » dans notre communauté CVX. (Contacter l’équipe de
coordination : [email protected]).
Merci à celles et ceux qui ont travaillé et participé à cette rencontre nourrissante et joyeuse.
Cécile, Équipe Chemin Faisant (Bruxelles)





