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Certains moments ne se vivent qu’une fois. Mais ils vous transforment pour toujours. 🙏❤️

Lorsque je suis parti pour le Jubilé des Jeunes, je portais avec moi la mémoire des JMJ de Cracovie 2016 et de Lisbonne 2023. Deux moments intenses pour moi, pleins de lumière, de joie et d’élan. Pour ce Jubilé, Rome, la Ville éternelle, a tenu toutes ses promesses.

Je m’attendais à quelque chose de fort, sans deviner que ce serait aussi profond. Ce que j’ai découvert là-bas continue de résonner en moi. Ce n’était pas seulement un événement : c’était une rencontre, une traversée, une joie simple et puissante.

Sous le soleil de Tor Vergata, nous étions plus d’un million. Au milieu des chants et des visages venus du monde entier, j’ai redécouvert une joie qui porte. Une joie calme, enracinée, partagée. Une joie qui ne venait pas de nous, mais qui nous dépassait. Et qui pourtant nous reliait.

Parmi nous, il y avait des jeunes croyants, d’autres en chemin, d’autres encore simplement curieux. Mais nous avancions ensemble, portés par quelque chose de commun : le Christ. Pas comme une idée lointaine, mais comme une présence discrète mais vivante.



Pendant ce Jubilé, parmi ses paroles inspirantes, le pape Léon XIV a notamment dit ceci : « La plénitude de notre existence ne dépend pas de ce que nous accumulons, mais de ce que nous savons accueillir et partager avec joie. »

Et cette joie-là a été pleinement partagée.
Dans les regards, les chants, les silences.
Dans cette marche commune entre visages venus du monde entier. Ce n’était pas une utopie : c’était une Église en marche, diverse, humaine, joyeuse. Et profondément authentique.

Je remercie tous ceux qui ont accompagné notre groupe (très international) tout au long de ce pèlerinage.

Un groupe de jeunes femmes et hommes joyeux, fraternel, venu d’horizons très différents, mais uni par l’envie de marcher ensemble.

Je ne reviens pas changé comme après un simple voyage. Je reviens renouvelé, un peu plus vivant. Avec une paix que je ne m’attendais pas à trouver.

Et cette conviction douce, mais profonde
qu’un autre regard sur le monde est possible : plus attentif, plus relié, plus humain.

Ce n’était pas une fin.
C’était un élan.